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Comment quitter les ressources humaines ? Témoignage de Cathy passée de RH à Coach de vie

Ce jour-là, vous vous réveillez avec une pensée redondante : « Comment quitter les ressources humaines ? » Vous ressentez que ce domaine ne vous convient plus. Aucun sens, aucun intérêt. Chaque journée au travail est un supplice, et vous attendez avec impatience la fin de semaine. Mais chaque lundi, la boule au ventre revient. Vous vous sentez pris au piège dans un métier qui ne vous correspond plus.

Dans cet article, je vous raconte l’histoire de Cathy, 38 ans. Initialement chargée de communication interne, elle s’est tournée vers les ressources humaines avant de devenir coach de vie ! Comment a-t-elle réussi cette transition ? Est-ce réellement possible ? Et comment a-t-elle fait pour gagner davantage que dans son ancien métier ?

En tant que psychologue et coach en reconversion professionnelle, j’ai étudié son parcours pour plusieurs raisons : inspirer à travers son expérience et montrer que la reconversion est possible pour chacun.

C’est parti !

Comment quitter les ressources humaines ?

1. Présente-toi. Qui es-tu et quel a été ton parcours scolaire avant d’être RH ?

Je m’appelle Cathy, j’ai 38 ans, je suis en couple depuis 20 ans. J’ai deux filles de 8 et 9 ans.

Une orientation scolaire précipitée

Quand j’étais au lycée et après avoir obtenu mon bac, mon rêve était de devenir Infographiste. Malheureusement, j’ai été pris de court par les délais pour soumettre mes travaux à mon école d’art graphique. Par conséquent, ma candidature n’a pas été retenue.

Alors, je me suis inscrite en communication graphique sans même savoir exactement de quoi il s’agissait. C’était vraiment une décision de dernière minute ! Je devais m’engager dans quelque chose et je ne voulais pas passer une année sans rien faire. Finalement, j’ai appris à réaliser énormément de choses. J’étais entourée de camarades avec qui je m’entendais très bien. À vrai dire, je n’avais pas du tout envisagé cette voie au départ, mais je me suis laissée prendre au jeu.

Une carrière bouleversée par la crise 

À la fin de ma maîtrise en communication, j’ai débuté ma carrière en tant que chargée de communication interne dans une entreprise en CDD. Ma mission principale était de fidéliser les hauts potentiels, ce qui impliquait une collaboration régulière avec le département des ressources humaines.

Puis, nous sommes arrivés en 2009, l’année de la grande crise économique. C’est à ce moment-là que tout a basculé. Les entreprises recrutaient de moins en moins.

Je me suis alors dit : « Avec la crise économique, on ne me recrutera pas en CDI ». Et en effet, c’est ce qui s’est passé. Les postes les plus vulnérables dans une entreprise en période de crise sont souvent ceux liés à la communication, car ils sont perçus comme dispensables. C’est là que je me suis posée la question : « Qu’est-ce que je fais ? ».

Mes parents m’ont toujours dit : « Il faut que tu obtiennes le meilleur diplôme possible. Il faut que tu décroches un CDI ». J’étais comme cette petite fille qui écoutait attentivement ses parents.

Quel a été le déclic qui t’a poussé à te réorienter vers les RH ?

Comme je travaillais en tant que chargée de communication en collaboration avec les ressources humaines, j’ai décidé de reprendre mes études pour obtenir un Master en RH. Pourquoi ?

Il n’y a pas eu de déclic. Là encore, j’ai suivi le courant, sans vraiment me poser de questions.

Je n’étais absolument pas dans une démarche où je me disais « Qu’est-ce que j’aimerais faire », mais plutôt « Qu’est-ce qui est le plus sûr ? ».

Une insertion difficile en RH

Paradoxalement, je me suis orientée vers ces études en raison de la crise. Mais finalement, il a été difficile de trouver du travail en RH. Contrairement à mes camarades qui avaient suivi tout leur parcours en alternance dans les RH et avaient plus d’expérience que moi.

 

Mes deux années d’alternance se sont bien passées. Cependant, il y avait toujours cette voix au fond de moi qui me disait que je n’étais pas faite pour être salariée, pas faite pour ce métier-là.

Les débuts en tant que RH : de CDD en CDD

Pour ma part, je visais le poste de contrôleuse de gestion sociale, car c’est principalement ce que j’avais fait durant mes deux ans d’alternance et j’avais adoré manipuler les chiffres.

J’ai donné six mois pour trouver le poste idéal. J’ai lutté. Puis, à un moment donné, j’ai réalisé qu’il fallait que je travaille. J’ai donc accepté un premier poste, mais complètement sous-payé !

Mes principales tâches portaient sur la gestion de la paie. Honnêtement, je détestais ça. Ce n’était pas mon truc. Rapidement, j’ai compris que ce que j’appréciais le plus dans la gestion de la paie, c’était la relation avec les salariés.

Pourquoi avoir enchaîné les CDD ? 

J’ai accumulé de nombreux CDD dans ce domaine, et au fil du temps, j’ai été confiée à des responsabilités de plus en plus importantes. Ainsi, j’ai pu toucher à plusieurs domaines des RH, notamment la paie, le recrutement, la formation, etc.

Pendant ce temps, sur le marché du travail, la demande pour des chargés de paie diminuait, car il s’agit d’un domaine peu apprécié. La gestion de la paie est un secteur stratégique, à la croisée des RH et de la comptabilité, avec des règles en constante évolution. Il est donc essentiel de se tenir constamment informé. Étant donné que les salaires sont versés mensuellement, une absence prolongée, même pour raison de santé, peut poser problème car il est rare d’avoir un remplaçant en cas d’absence (le marché est peu pourvu en candidats pour ce poste). Malgré ces contraintes, les chargés de paie sont parmi les moins bien rémunérés dans le domaine des RH.

Cela me frustrait de constater que mon diplôme n’était pas reconnu à sa juste valeur, et que je n’étais toujours pas recrutée pour les postes de contrôle de gestion sociale que je convoitais.

J’ai enchaîné les CDD dans une vingtaine d’entreprises, majoritairement des entreprises du CAC 40, ce qui était un choix délibéré. Cependant, je n’arrivais pas à rester longtemps dans une même entreprise. Je suis quelqu’un qui aime apprendre et être constamment stimulé intellectuellement.

 

A partir de quand as-tu commencé à te demander à vouloir quitter les ressources humaines ? 

Des projets de vie 

Je me suis mariée, et mes priorités ont évolué. J’ai ressenti le besoin d’acheter un appartement et de fonder une famille. La stabilité est devenue une nécessité pour moi. C’est ainsi que j’ai décroché un poste en CDI dans une grande entreprise en tant que chargée des ressources humaines.

Une manager exécrable 

Malheureusement, je suis tombée sous la responsabilité d’une cheffe exécrable qui me vouait une véritable animosité. Peu après mon recrutement, j’ai été indisposée pendant trois jours en raison d’une maladie. Mes collègues, témoins de ma situation, m’ont encouragée à prendre quelques jours de congé pour me rétablir.

Au retour au travail après cet arrêt, ma cheffe m’a clairement tenu rigueur de cette absence. J’ai même reçu un avertissement. À partir de ce moment-là, notre relation s’est détériorée et est devenue exécrable.

De l’ennui

Je m’entendais bien avec les collègues, mais je m’ennuyais beaucoup dans cette entreprise.

Je me demandais chaque jour : « Qu’est-ce que je fais là ? »

Des signaux corporels 

Le temps passait, et mes problèmes de santé s’aggravaient. Les douleurs devenaient insoutenables, au point où parfois je peinais à marcher. Une boule au ventre m’habitait en permanence. Après avoir consulté, il était clair qu’une intervention chirurgicale s’imposait. Naturellement, j’ai informé ma cheffe de la situation. Mais à mon retour, j’ai été confrontée à un accueil glacial, comme si je ne l’avais jamais prévenue.

Et là, je me suis dit : « Tu vois tout le travail que tu as fait depuis le début ? Tu es en train de mettre ta santé en l’air et de travailler jusqu’à 50 heures par semaine juste pour ce salaire ? »

Quel a été le déclic qui t’as poussé à quitter les ressources humaines ?

Vie de famille ou travail ? 

Ce qu’il est important de souligner, c’est qu’à cette époque, j’essayais de concevoir un enfant.

Les médecins m’avaient annoncé : « Vous ne pourrez jamais avoir d’enfant », « Vos grossesses se terminent toujours par des fausses couches ». Je me suis plongée dans la lecture de nombreux livres américains. Certains d’entre eux affirmaient que le régime végétalien aidait les femmes à réinitialiser leur corps pour favoriser la conception. J’ai donc adopté ce régime et, miraculeusement, je suis tombée enceinte en l’espace d’un mois. Heureusement, la grossesse s’est déroulée sans encombre jusqu’à son terme.

Entre la grossesse et le travail, je ne me suis même pas posé de question !
Mon rêve était d’avoir une famille.

Un retour compliqué au travail 

Je suis restée alitée pendant toute la durée de ma grossesse, soit neuf mois, en raison de mon état de santé.

Après la naissance de ma fille, j’ai pris un congé maternité de deux mois. Étrangement, à mon retour au travail, personne ne me parlait, sauf pour le strict minimum.

J’ai également demandé à bénéficier de mes droits en tant que mère, notamment d’un endroit où tirer mon lait. Cependant, l’entreprise n’était pas du tout équipée à cet effet.

Et c’est là que je me suis rendu compte qu’aucune femme de l’entreprise n’avait pris de congé maternité. Elles avaient tellement peur de perdre leur travail ou que celui-ci soit attribué à un homme qu’elles ne prenaient pas du tout de congé maternité.

Un départ brutale de l’entreprise 

Quatre semaines après mon retour, un lundi matin, je reçois un e-mail intitulé « RDV RH à 10h ». Je me tourne alors vers mes collègues pour leur demander s’il y a une réunion prévue aujourd’hui. Elles baissent toutes la tête. À ce moment-là, j’ai compris. Je vais me faire licencier…

Je monte alors au service des ressources humaines avec ma cheffe. Elle m’explique qu’il y a un plan social en cours dans l’entreprise et qu’ils sont vraiment désolés, mais que je rentre dans le cadre de ce plan.

Entre le moment où l’on vous informe de votre licenciement et celui où vous quittez effectivement vos fonctions en entreprise, il y a souvent un laps de temps. Cette période a été la plus difficile pour moi. J’avais été mise de côté. Par la suite, une collègue s’est excusée et m’a révélé que la directrice avait interdit aux autres collègues de me parler.

Un deuxième cadeau

Suite à ce licenciement, je me sentais très mal. J’ai alors consulté un médecin, et j’ai appris que j’étais de nouveau enceinte. On m’avait dit que je ne pourrais pas avoir d’enfant, j’avais déjà eu un enfant, mais là, attendre un deuxième enfant, c’était incroyable ! (rire)

J’ai été arrêtée et mise au repos par mon gynécologue, ce qui m’a également évité de finir ma période difficile de préavis en entreprise, et j’ai enchaîné avec ma deuxième grossesse.

J’ai enchaîné mon arrêt maladie, mon congé maternité, mon congé de reclassement, puis j’ai pu bénéficier d’allocations chômage. Ainsi, j’ai pu continuer à avoir un revenu alors que je ne travaillais plus. Ces années ont été les meilleures de ma vie avec mes deux filles. Je ne m’inquiétais plus de devoir travailler. J’avais mes deux bébés avec moi. J’étais vraiment la plus heureuse du monde.

Quand j’y repense, ce licenciement a été la meilleure chose qui me soit arrivée.

Des questionnements à l’introspection

Plus la fin de mon congé approchait, plus je me demandais : « Qu’est-ce que je veux faire ? » J’adorais mes enfants, mais ils allaient ensuite entrer à l’école maternelle. La question se posait alors : « Qu’est-ce que je vais faire à la maison ? »

J’ai réalisé que je n’étais pas faite pour être salariée. J’ai alors envisagé de créer une entreprise. J’ai investi dans des formations en ligne pour me lancer à mon compte et proposer mes services.

Comment se déroulent tes débuts de l’entrepreneuriat en tant que coach ?

Coaching business 

Au début, j’avais vraiment du mal à vendre quoi que ce soit. Puis, je suis tombée sur une coach sur Instagram qui vendait de manière authentique. À ce moment-là, je ne touchais plus aucune aide, seulement la CAF. Malgré cela, j’ai décidé d’investir pour me faire coacher afin de créer mon entreprise. Je me suis dit qu’il était important de bénéficier d’un accompagnement, alors j’ai trouvé les fonds nécessaires. 

Syndrôme de l’imposteur 

J’ai vite été rattrapée par le syndrome de l’imposteur. En France, on nous enseigne tellement qu’il faut un diplôme pour être légitime dans un métier.

Ma coach m’a expliqué que je n’ai pas besoin d’avoir une formation de coach, du moment que j’ai vécu quelque chose que je peux transmettre à quelqu’un et qu’il puisse l’appliquer dans sa vie.

L’important, c’est que le client en tire un bénéfice concret dans sa vie (temps, argent ou une meilleure qualité de vie). Donc, j’ai compris qu’il fallait que j’apporte beaucoup de valeur, pour que ce soit gagnant-gagnant pour le client comme pour moi.

À partir de là, j’ai rapidement commencé à générer mes premiers revenus en tant que coach.

 

Une anecdote 

Mes coachings ont toujours été en lien avec ce que je vivais. Étant maman à l’époque, j’ai commencé à proposer un accompagnement destiné aux mamans de jeunes enfants pour une durée de 4 mois au tarif de 1500 euros.

Mes débuts sur Instagram ont été timides. Au départ, il m’était vraiment difficile de me mettre devant la caméra, de parler, et de me dire que tout le monde me regardait. J’ai vraiment eu du mal. Une mère m’a contactée pour que je l’accompagne à mieux vivre son rôle de nouvelle maman et de femme. Elle m’a payé 1500 euros en liquide !

À ce moment-là, j’ai été submergée par le syndrome de l’imposteur. En tant que personne de confession protestante, nous sommes encouragés à donner. Je n’arrivais pas à concilier le fait d’aider et de me faire payer. Je lui ai dit que je ne pouvais pas l’accompagner et je l’ai intégralement remboursée. J’avais simplement trop peur. C’était ma première cliente, et je l’ai laissée partir.

C’est à ce moment-là que ma coach m’a encore plus soutenue ! J’ai finalement eu d’autres clients, et petit à petit, les choses ont commencé à s’améliorer. J’ai pris l’habitude de coacher, et le fait que les gens me remerciaient et me disaient que j’avais vraiment contribué à changer leur vie m’a fait réaliser que je n’étais pas juste dans le vent. J’aidais vraiment les gens !

Formation au coaching 

J’ai donc pris la décision de me former au coaching. À ce stade, j’ai investi davantage que ce que je gagnais chaque mois, car je voulais vraiment aider les gens à aller encore plus loin dans leur transformation.

Cette formation m’a apporté un sentiment de réassurance, car j’ai réalisé que ce que je faisais jusqu’alors était déjà bénéfique. J’ai appris énormément de choses sur le fonctionnement de l’être humain, le rôle crucial de l’inconscient, l’hypnose, la programmation neurolinguistique, etc. Après cela, j’ai obtenu des résultats incroyables avec mes clients. Quelle joie ! J’étais bien rémunérée pour faire ce que j’aimais !

Vous souhaitez vous reconvertir et vous pensez à créer une entreprise en ligne, mais vous ne savez pas dans quel domaine vous orientez ? Je peux vous accompagner à lancer votre entreprise , et vous lancer tout comme Cathy. Pour en savoir plus, contactez moi ici.

En parlant d’argent…Peux-tu nous donner une fourchette de tes revenus mensuels en tant que coach ? 

En brut, je gagne entre 3000 et 6000 euros.

Nous faisons des vacances que nous n’aurions même pas imaginées auparavant, séjournant dans des hôtels cinq étoiles, vivant des vacances de rêve ! Je n’ai plus besoin de me demander « Quand est-ce que je peux prendre des vacances ? ».

Je travaille tellement moins qu’avant lorsque j’étais salariée. Je n’ai plus besoin de demander la permission pour emmener ma fille chez le médecin ; c’est un luxe inestimable !

Comment arrives-tu à gérer ta vie perso avec tes deux filles et ton travail de coach en ligne ? 

Au début, je respectais les codes classiques d’une entreprise. Donc, lors des entretiens en visio, il fallait que nous soyons au calme à 100%. Cependant, mes filles pleuraient souvent à ces moments-là. Alors, j’ai commencé à travailler pendant leurs siestes, les week-ends ou le soir.

Puis, j’ai réalisé que je voulais que mon entreprise soit au service de ma vie, et non l’inverse !

J’ai réalisé que mon entreprise et moi ne faisions qu’un. Alors je me suis posé la question : « Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? » et « Comment je veux travailler ? »

Ce qui a vraiment changé mon quotidien, c’est lorsque j’ai décidé de m’affranchir de l’image classique de l’entreprise. Je me suis dit : « Tu travailles avec des mamans, qui ont elles aussi des enfants. Donc même si tes enfants font du bruit dans le bureau, les femmes seront tolérantes car elles comprennent ce que c’est que d’être maman. » En fait, je leur ai même montré qu’il était possible de travailler différemment. Plusieurs d’entre elles ont même changé de métier suite à notre accompagnement !

Après cette prise de conscience, je n’ai plus rencontré aucun problème. J’ai réalisé que je n’étais plus dans le monde de l’entreprise, que je n’étais plus tenue par ces codes-là. Les gens ne s’attendent pas à ce que je porte une tenue professionnelle. Ils veulent juste que je transforme leur vie !

Maintenant, lorsque la séance de coaching est terminée, j’éteins mon ordinateur et je vais préparer le repas, je m’occupe de mes affaires avant de reprendre le prochain appel de coaching. C’est arrivé au moment où mes filles approchaient de l’âge de rentrer à l’école, donc ensuite, lorsque elles sont entrées à l’école, ça a été encore plus simple.

Comment as-tu réussi à développer ton activité de coach en ligne et à distance ? 

Le bouche à oreille 

Pour attirer des clients, je me contentais simplement de discuter avec beaucoup de gens. Quand une bonne conversation s’engageait, vient souvent la question : « Quel est ton métier ? ». Dès que je disais que j’étais coach, les gens voulaient en savoir plus et montraient de l’intérêt. Certains me disaient même qu’ils connaissaient des personnes qui pourraient en avoir besoin.

Réseaux sociaux

J’ai aussi eu des personnes qui sont venues des réseaux sociaux (instagram), ils m’ont conseillé à d’autres personnes car mon accompagnement avait changé leur vie. 

 

Qu’est-ce qui t’a poussé à passer de coach pour les mamans à coach en mariage ? 

Mon entreprise a toujours reflété ma vie. Je suis arrivée à un point où je ne voulais plus être seulement une mère et parler de ça toute la journée. Cela correspondait également à ce que mes clientes attendaient en coaching : les aider dans tous les aspects de leur vie, que ce soit dans leur couple, leurs finances, leur travail, et bien plus encore. Officiellement, je me suis donc ouverte à d’autres sujets de coaching, même si c’était déjà ce que je faisais auparavant. Ce que j’ai le plus apprécié dans mes accompagnements, c’était d’aider les couples à renforcer leur amour. Il était donc naturel pour moi de continuer à les accompagner dans cette voie.

 

Maintenant tu es Coach de Vie + Mariage en quoi ça consiste ? 

J’accompagne des couples mariés ou engagés dans une relation sérieuse depuis plusieurs années. Ces personnes viennent généralement vers moi lorsqu’elles ressentent que leur amour s’effrite avec le temps. Elles ont le sentiment d’être moins écoutées, comprises et aimées.

Grâce au coaching, elles apprennent notamment à avoir des conversations constructives et à éviter les disputes récurrentes. Je leur montre des moyens simples et pratiques pour rétablir une compréhension mutuelle. Elles découvrent les secrets d’une communication positive afin de renouer une connexion émotionnelle, même après des périodes difficiles dans leur relation. En transformant leur façon de communiquer, la dynamique de leur couple se métamorphose et se renforce.

 

Quel est le problème que tu rencontres souvent ?

Très souvent, les couples se séparent parce qu’ils ne portent plus autant d’intérêt l’un à l’autre qu’au début de leur relation. Lorsque l’euphorie des débuts s’estompe, ils s’éloignent, communiquent moins et développent des visions divergentes de leur relation et de leurs projets de vie. C’est à ce moment que l’amour commence à ressembler davantage à une simple « colocation ».

 

Quelle est ton approche ? 

Je conseille toujours à mes clients que pour changer leur situation actuelle, ils doivent d’abord comprendre où ils en sont. C’est pourquoi j’ai développé la méthode MTN (Moi, Toi, Nous). L’objectif de cette approche est de les aider à comprendre qui ils sont aujourd’hui, quels sont leurs véritables désirs et pourquoi leurs précédentes tentatives n’ont pas abouti. En partant de cette base solide, ils construisent ensemble leur projet de couple – un projet qui les motive réellement à travailler ensemble pour le concrétiser – et je leur fournis tous les outils nécessaires pour les y aider.

 

Comment ton entourage te perçoit maintenant depuis que tu es coach ? 

Les parents 

Mon licenciement a été traumatisant pour moi, même si j’ai vécu des années merveilleuses avec mon enfant pendant cette période. C’était comme un échec personnel, et j’avais l’impression que mes parents ne seraient pas fiers de moi. En fait, je n’ai jamais abordé le sujet de mon licenciement avec eux, et il m’a fallu beaucoup de temps avant de leur parler de ma nouvelle carrière de coach.

J’ai finalement évoqué le sujet avec ma mère une fois que j’étais bien installée dans mon nouveau métier. Je lui ai annoncé que je ne travaillais plus en entreprise, mais que j’étais à mon compte en tant que coach. Sa réaction a été surprenante : elle m’a simplement demandé si tout se passait bien. Après ma réponse positive, elle m’a simplement dit : « Tant que tu fais ce que tu aimes ! » Cette conversation, que j’avais tant redoutée, s’est réglée en deux minutes, bien plus facilement que je ne l’avais imaginé.

Les parents aspirent simplement à ton bien-être. Leur principale préoccupation est que tu ne te retrouves pas au chômage, sans logement. Ils veulent s’assurer que tu es en sécurité.

Le conjoint

Mon mari croyait en moi, mais il n’était pas très convaincu par le coaching au début. Il m’aidait en subvenant aux besoins de la famille au départ. Maintenant, il est serein et constate que tout va bien pour moi.

Les collègues 

Plusieurs de mes anciennes collègues m’ont posé la question : « Mais comment as-tu fait ? ». En réalité, la peur est souvent liée à l’anticipation de quelque chose qui n’existe que dans notre imagination. C’est une réaction tout à fait normale. L’important est de se lancer malgré la peur, car celle-ci sera toujours présente, quoi qu’il arrive. Même en cas d’échec, on en tire une leçon, et au pire, on peut toujours revenir au salariat. De toute façon, en France, nous avons tellement d’aides qu’il est quasiment impossible de se planter. 

Vous aspirez à une reconversion professionnelle comme celle de Cathy, mais vous vous trouvez devant un obstacle majeur : vous ne savez pas quel métier pourrait vous convenir. Les idées vous manquent. Vous envisagez de créer une entreprise, mais dans quel domaine ? Vous pensez à une orientation professionnelle, mais vers quoi vous tourner ? En tant que psychologue et coach spécialisé dans les reconversions professionnelles, je vous accompagne dans la construction de votre projet de reconversion de A à Z. Bientôt, vous pourrez dire adieu à votre métier actuel et donner un nouvel élan à votre vie professionnelle. Pour en savoir plus sur les accompagnements que je propose, contactez moi ici.

Qu’est-ce que tu conseillerais à quelqu’un qui veut se reconvertir ?

Financer sa reconversion 

En France, beaucoup de gens attendent souvent que l’État leur fournisse des aides pour subventionner des formations, ou choisissent par défaut des formations éligibles au CPF. Pour ma part, je pense que les meilleures formations sont souvent celles qui ne rentrent pas dans ces catégories.

Je lui conseillerais donc de réfléchir à ce qu’il aimerait faire si l’argent n’était pas un problème. Ensuite, seulement après cette réflexion, il devrait se demander de quoi il aurait besoin pour se lancer et réussir à 100 % son projet, que ce soit en termes de finances de départ ou de savoirs/compétences. À partir de là, il pourra choisir la meilleure formation possible, si nécessaire, et sera confiant quant à sa réussite.

Mon expérience personnelle pour financer ma reconversion 

Personnellement, lorsque j’ai acheté ma maison, les banques ne prenaient pas en compte mes revenus d’entrepreneuse. J’ai donc été obligée de prendre un CDI à temps plein, juste pour pouvoir signer mon prêt immobilier. Du coup, j’ai accepté un emploi dans lequel je savais que les horaires me permettraient de concilier mes deux métiers. Ça n’a pas été facile, j’étais fatiguée, mais je savais que ça ne durerait qu’un temps.

Pour quelqu’un qui a des problèmes d’argent, je lui dirais que l’argent est partout s’il cherche bien. Il peut demander de l’aide à un proche, vendre des affaires dont il n’a plus besoin, ou encore prendre un petit job le temps de renflouer les caisses.

Garder une vision 

Il faut te dire qu’il ne faut pas oublier ta vision, que ce que tu es en train de faire, te permettra de vivre ta vie de rêve après. 

Se poser des questions clés 

Par rapport à ses choix, je lui conseillerais de ne pas se précipiter. Il devrait examiner tous les emplois qu’il a occupés et se demander ce qu’il a aimé ou non pour chacun d’eux. Ce sont de bonnes pistes de réflexion ! Il pourrait même observer les objets qu’il a chez lui, par exemple sur sa table de chevet qui rassemble tout ce qu’il apprécie au même endroit. Cela l’aidera à trouver le travail qui lui correspond le mieux.

Demande toi :  

  • “Qu’est-ce que j’aimerai faire”
  •  “Qu’est-ce qu’il est possible de faire ?”

On peut créer des métiers. Il faut juste y croire. Surtout avec les réseaux sociaux, c’est tellement plus facile qu’avant de se faire connaître. En partant de ce que tu aimes faire, la motivation sera toujours là.

Recommandes-tu le coaching ? 

Bien sûr, car c’est ma profession. Les avantages d’un bon coaching vont bien au-delà du domaine spécifique pour lequel on cherche à être coaché. Cela a un impact sur tous les aspects de notre vie et nous aide à devenir une meilleure personne. Personnellement, j’ai été coachée et cela a profondément transformé ma vie !

Quelles sont les réseaux où l’on peut te contacter ? 

Instagram : @love.in.legacy

Vous avez maintenant une vision complète du parcours scolaire et professionnel de Cathy. Elle nous a montré comment parfois nous projetons nos propres peurs sur nos parents, anticipant leurs réactions face à nos choix. Elle a décidé d’arrêter de faire des choix sans s’écouter ! Elle a transformé des événements initialement négatifs, comme son licenciement, en opportunité, en se rapprochant de sa famille et en améliorant ses revenus ! Aujourd’hui, Cathy peut passer du temps avec ses enfants, travailler à son rythme et partir en vacances avec son mari. Tout cela, parce qu’elle a osé faire des choix et reprendre sa vie professionnelle en main ! Peut-être vous sentez-vous perdu en ce moment et ne savez pas quelle voie choisir ? Quelle formation suivre ? Quelle activité serait significative pour vous ? Vous savez simplement que vous souhaitez trouver une voie qui vous corresponde et qui ait un sens pour vous. Dans ce cas, contactez moi. Je m’engage à vous répondre dans les 72h.

 

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